[Campagne pour les élections cantonales partielles de 1990...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0740 FIGRPTP0093 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 17,5 x 12,5 cm (épr.)
historique Christian Arnoux sera au départ de la course au siège de conseiller général pour Villeurbanne. Avec des appuis de taille et peut être celui de Charles Pasqua...
historique Christian Arnoux part en campagne cantonale à Villeurbanne en bonne compagnie. Avec Michel Mercier (CDS), président du Conseil général du Rhône comme président de son comité de soutien et Michel Richelmy (CNI), vice-président du même comité, mais également guidé de près par le RPR Marc Fraysse qui s'intéresse à la conquête de Villeurbanne, Chritian Amoux se lance dans une campagne que l'opposition envisage comme "un premier élément de la conquête de la mairie". Le conseiller général qui sera élu dans ce canton de Villeurbanne Sud, verra en fait son siège renouvelé en 1991 et il s'agit bien pour le RPR Marc Fraysse de préparer, à travers cette élection partielle, les "législatives de 1993 et les municipales de 1995". En attendant, le candidat chaperonné par Marc Fraysse sillonne son canton de mission, en se présentant comme "un de ceux qui connaissent le mieux ce canton sud". A quarante ans, cet expert comptable, est également président du Centre social de Cypian-les-Brosses. Et siège au Conseil municipal de Villeurbanne sur les sièges de l'opposition depuis 1983. Sur le terrain, il rencontre maintenant, au quotidien, les habitants avec le porte-à-porte, les commerçants, les Villeurbannais en petit comité, avec un thème de campagne : "La qualité de la vie". Dans ce canton populaire, il s'agira également de développer les thèmes de solidarité, de sécurité, d'environnement, d'emploi, de commerce, de sport et de vie associative. Des thèmes qui seront également repris dans tout le matériel électoral que constitueront bientôt les affiches, les tracts, les plaquettes et les lettres ciblées adressées à la population de ce canton. On a bien l'intention, pour l'instant, au local du RPR, juste derrière l'Hôtel de Ville de Villeurbanne, de ne pas porter le débat sur te terrain politique et d'éviter tout commentaire sur les autres candidats. Même sur les toutes nouvelles velléités d'un candidat sauvage de droite, Gilles Rozet, pas tout à fait inconnu des Villeurbannais puisqu'il était déjà candidat en 1985 et n'avait recueillis alors que 1,28% ! Un candidat surprise, qui apparaît pour Marc Fraysse "comme une manipulation", même s'il "ne sait pas exactement d'où elle vient". La campagne se fera donc, au plus proche du terrain, mais également, sur un plan national, "puisque certains candidats désirent l'amener sur ce terrain-là". Dans cette perspective, Marc Fraysse a déjà pris contact avec plusieurs leader nationaux pour recevoir un coup de main sur Villeurbanne. Si Michel Noir est considéré comme "un allier et un invité permanent", on attend avec intérêt, à Villeurbanne, la réponse et la venue de Charles Pasqua. Il est vrai que cette personnalité serait particulièrement à même de sensibiliser l'électorat de ce canton et permettrait de limiter les transferts de voix de la droite classique vers le Front national : "Charles Pasqua est quand même quelqu'un qui a su mener, de 1983 à 1988, une politique efficace contre l'insécurité et en faveur de l'intégration". Source : "En attendant Pasqua" / Catherine Lagrange in Lyon Figaro, 28 avril 1990, p.3.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP02066.

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